Un topic pour proposer des liens de courts-métrages disponibles gratuitement et légalement sur internet. Pour éviter que ce sujet soit rempli de courts semi-amateurs et de la dernière production de ton meilleur pote, essayons de nous limiter aux premiers courts de cinéastes de longs reconnus, ou aux courts-métrages ayant eu une carrière en festivals ! S'il s'agit d'un corpus de courts permettrant de découvrir un/e cinéaste ou un mouvement cinématographique, mieux vaut également lui consacrer un topic à part entière.
Et j'ouvre la danse avec :
The Tell-Tale Heart (Robert Eggers - 2008)
Une adaptation d'Edgard Poe (vous reconnaîtrez vite l'histoire), réalisée avant les longs plus célèbres du réalisateur (The Witch, The Lighthouse...), mais où l'on retrouve déjà tous les traits de son cinéma futur : film d'époque à l'artisanat raffiné (trouvant ici son aboutissement dans la marionnette) mais approché avec un naturalisme/réalisme inhabituel, le tout avec un grand souci d'élégance (jusque dans les intertitres aux graphies recherchées, qu'on retrouve déjà ici).
Comme le reste de sa filmo, je trouve ça a à la fois joli et un peu chiant/vain, mais chacun se fera son opinion !
Un texte du réal pour présenter son court :
“I am pleased to share The Tell-Tale Heart. It is an uneven film, but my first film that I was proud of making. It is also my first collaboration with my DP Jarin Blaschke and editor Lousie Ford, and we have worked together ever since, so it is an important film for all three of us. It is also my first collaboration with sound designer Damian Volpe. Originally, I wanted an incredibly frail actor, on death's door, to play The Old Man, and realised the shooting conditions would not be able to accommodate that fragility (We shot the film in an abandoned 19th century house in New Hampshire, in February. It was filthy and cold – to put it mildly). I said to myself, "I'd rather have a doll play The Old Man than a slightly younger actor in makeup." That stuck. This idea of an unliving doll or puppet as the antagonist was a strange choice, but for better or worse, one that certainly makes the film unique. I am also particularly proud of the performance by Carrinton Vilmont. I hope that audiences take note of him.”